Bien évidemment !
La justice a donc encore un libre arbitre !
En octobre 2014, dans le cadre de la promotion de son livre « Le Suicide français », le journaliste du Figaro avait ainsi déclaré que les musulmans « ont leur code civil, c’est le Coran », qu’ils « vivent entre eux, dans les banlieues. Les Français ont été obligés de s’en aller ». Ajoutant : « Je pense que nous nous dirigeons vers le chaos. Cette situation de peuple dans le peuple, des musulmans dans le peuple français, nous conduira au chaos et à la guerre civile. »
Un an plus tard, il était condamné à 3 000 euros d’amende pour provocation à la haine envers les musulmans, et devait verser, selon les cas, 1 ou 1 000 euros de dommages et intérêts à des associations partie civile, comme SOS-Racisme ou la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra). Une décision confirmée en appel, en 2016.
« J’aimerais rappeler que c’est pour cette interview qu’i-Télé (devenue CNews, NDLR) m’a viré en 2014, souligne Eric Zemmour, contacté par Valeurs actuelles. A l’époque, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve incitait les gens à aller faire des manifestations devant chez moi et une députée PS avait demandé que je quitte la France. »
« Trois ans plus tard, la cour de Cassation reconnait que cette affaire était un grand n’importe quoi. Le problème, c’est que le jugement politique et médiatique est tombé bien avant. C’est le péché mortel de la démocratie française : la judiciarisation des débats », déplore le polémiste.
« L’annulation de ma condamnation par la cour de Cassation ne règle rien. Ni le problème de l’invasion migratoire que j’évoquais sur le fond, ni celui de cette judiciarisation, rappelle-t-il enfin. Quand la réalité devient impossible à cacher, la machine judiciaire permet de mettre des coups d’arrêt à ceux qui la décrivent. Je rappelle que le maire de Grigny m’attaque aujourd’hui en justice parce que j’ai dit que la borne de Grigny n’était plus en France. »
Berurix a écrit: " le maire de Grigny m’attaque aujourd’hui en justice parce que j’ai dit que la borne de Grigny n’était plus en France. "
La cour d'appel de Paris a relaxé aujourd'hui le polémiste Eric Zemmour, condamné en 2015 pour provocation à la haine envers les musulmans après des propos tenus dans le journal italien Corriere della Sera. La cour d'appel a relaxé le polémiste, "la preuve n'étant pas rapportée de ce qu'il savait que ses propos seraient diffusés en France et sur le site internet du Corriere della Sera". En octobre 2014, Eric Zemmour avait notamment déclaré au journal italien que les musulmans "ont leur code civil, c'est le Coran", qu'ils "vivent entre eux, dans les banlieues. Les Français ont été obligés de s'en aller".
En première instance, en décembre 2015, le tribunal avait condamné le polémiste à 3.000 euros d'amende ainsi qu'à verser des dommages et intérêts à plusieurs associations de lutte contre le racisme. Ce jugement avait été confirmé en appel en novembre 2016, mais la Cour de cassation avait ensuite annulé la décision d'appel et ordonné un troisième procès, en estimant que la cour d'appel n'avait pas suffisamment justifié sa décision.
Au terme du deuxième procès en appel, les juges ont estimé jeudi qu'"il n'est pas prouvé qu'Eric Zemmour, poursuivi en tant qu'interviewé, savait que ce journal était publié en France", a expliqué la présidente de la cour. "Aucun élément au dossier ne prouve qu'il savait". Après la polémique qui avait suivi ces propos, la chaîne iTELE avait décidé fin 2014 de mettre fin à l'émission "Ca se dispute" à laquelle Eric Zemmour participait depuis dix ans. En mai 2018, Eric Zemmour a été condamné en appel pour provocation à la haine pour d'autres propos jugés islamophobes. Il avait aussi été condamné pour provocation à la discrimination raciale en 2011, après avoir déclaré à la télévision que "la plupart des trafiquants sont noirs et arabes, c'est comme ça, c'est un fait".
Le polémiste Eric Zemmour, jugé à Paris pour «contestation de crime contre l'humanité» après avoir soutenu que le maréchal Pétain avait «sauvé» les Juifs français, a été relaxé jeudi 4 février.
Eric Zemmour, déjà condamné pour incitation à la haine raciale fin septembre, avait tenu ces propos le 21 octobre 2019 face à Bernard-Henri Lévy sur la chaîne d'info CNews dont il est un des piliers. La 17e chambre du tribunal de Paris a expliqué la relaxe par des propos prononcés «à brûle-pourpoint lors d'un débat sur la guerre en Syrie». Tout en reconnaissant toutefois qu'ils contiennent «la négation de la participation (de Pétain) à la politique d'extermination des juifs menée par le régime nazi».
Le parquet avait requis, en décembre, 10.000 euros d'amende à l'encontre du polémiste controversé. «C'est avec satisfaction que nous prenons acte de la décision du tribunal qui relaxe Eric Zemmour de l'ignominie de la procédure engagée à son encontre», a déclaré Olivier Pardo, qui défend le chroniqueur de CNews avec Laurence Dauxin-Nedelec. «Que ceux qui instrumentalisent la Shoah pour des bas règlements de comptes politiques osent se regarder en face», ont-ils ajouté.
«Nous sommes extrêmement déçus par la décision du tribunal, nous considérons que le droit n'a pas été dit», a annoncé Stéphane Lilti, avocat de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), qui a prévu de faire appel. Ces derniers s'étaient constitués partie civile aux côtés de l'association «J'accuse», la Licra, SOS Racisme et le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap). «Nous allons immédiatement faire appel», a également affirmé Sabrina Goldman, avocate de la Licra, qui dénonce un jugement «qui reconnaît le caractère négationniste des propos» et qui se fonde sur le contexte «alors qu'il avait confirmé, voire aggravé, ses propos durant son audience». «Je tiens à répéter ce que j'ai dit, les chiffres parlent d'eux-mêmes : en France, 40% des Juifs étrangers qui ont été exterminés et 90% des Juifs français qui ont survécu», avait soutenu le polémiste à la barre.
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